De nombreuses associations, des syndicats appelaient à manifester pour les droits des sans-papiers au nom de l'égalité des droits pour toutes et tous.
Départ de la manifestation, gare du Nord à Bruxelles, dimanche 14 heures. Pendant la manifestation, un peu de soleil, du vent, puis de la pluie et même un peu de grêle...
Un grand message : ne pas opposer Belges et étrangers, Belges et migrants, Belges et sans-papiers.
Les manifestantes et manifestants demandent que les sans-papiers soient régularisés sur des critères objectifs et clairs.
Le porteur de la pancarte a choisi l'humour pour montrer les injustices de notre société : si on ne donne pas le permis de séjour aux sans-papiers qu'on leur donne les « Panama papers ». Les "Panama papers » sont les documents qui prouvent que des milliers de célébrités, de riches particuliers et de grosses entreprises utilisent les paradis fiscaux (comme le Panama) pour ne pas payer d'impôt dans leur pays.
On voit sur la pancarte : « RWLP, Alliance (et pas concurrence) pour des droits ». Le RWLP est le Rassemblement wallon de lutte contre la pauvreté, il défend « les pauvres » belges, étrangers, réfugiés, sans-papiers !
Dans la manifestation des citoyennes, des citoyens de toutes les nationalités : belge, afghane, soudanaise, syrienne, libanaise, malienne, etc. On voit ici, par exemple, le drapeau rouge du syndicat FGTB, le drapeau libanais (avec le cèdre) et le drapeau syrien.
La banderole dénonce la politique du gouvernement belge et les déclarations de Théo Francken, secrétaire d'État à l'Asile et aux Migrations qui fait des déclarations très dures contre les migrants. En parlant de « xénophobie d'Etat », la banderole souligne la politique belge hostile aux étrangers.
Le logo et le texte de ces vestes veulent montrer avec humour que les sans-papiers travaillent souvent en noir dans le nettoyage. Ici, ils vont nettoyer le « racisme d'Etat ». Pour les porteurs de ces vestes, le « racisme d'Etat », ce sont les déclarations très dures de Théo Francken et la politique très dure du gouvernement Michel envers les sans-papiers.
Une jeune femme porte une petite pancarte en anglais : « No border, No nation, No gender ». On peut traduire par : pas de frontière, pas de nation, pas de genre. Et donc pas de discrimination entre les individus d'où qu'ils viennent et qu'ils soient hommes ou femmes.
Belges et étrangers ont donc manifesté ensemble pour leurs droits.