Jeudi 22 mars, c’était la Journée mondiale de l’eau. Une Journée mondiale pour rappeler que beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants de la planète n’ont pas l’eau potable. Pour rappeler que si l’on ne fait rien, la situation ne fera que s’aggraver.
Aujourd’hui, environ 1,5 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Et 2,5 milliards de personnes n’ont pas d’installations qui amènent l’eau.
Le manque d’eau provoque la mort de millions d’êtres humains. On estime que 15 personnes meurent, chaque minute, à cause du manque d’eau saine. De plus, le manque d’eau a aussi des effets sociaux graves. Par exemple, beaucoup de jeunes filles africaines ne vont pas à l’école parce qu’il n’y a pas de toilettes. Les parents gardent donc leurs filles chez eux.
Depuis 1993, les Nations Unies ont créé la Journée mondiale de l’eau. Des associations et des organisations non gouvernementales se mobilisent aussi pour le droit à l’eau. Le mardi 20 mars, 500 personnes se sont réunies pour une première Assemblée mondiale des élus et des citoyens pour l’eau. Pour cette Association, un des problèmes est que l’eau devient une marchandise et n’est plus un bien commun. L’eau cesse d’être une source de vie ; elle devient une source de profit pour des grandes entreprises ou des Etats. Peu à peu, les dirigeants politiques prennent conscience du problème de l’eau et essaient d’agir. En 2006, le Parlement européen a voté un texte pour dire que l’accès à l’eau est un droit humain fondamentaltrès important, de base. Et 3 ministres -un Italien, un Bolivien et un Belge- se sont engagés, devant l’Assemblée mondiale des élus et des citoyens, à défendre l’eau comme droit humain aux Nations-Unies.